Bakuman

L’oeuvre

Bakuman est un manga en 20 tomes publié par le Weekly Shonen Jump et écrit par le duo d’auteurs Tsugumi Oba et Takeshi Obata, duo connu pour Death note, de 2008 à 2012.

Il se voit adapté en un anime de trois saisons de 25 épisodes, entre 2010 et 2013, dont je vais parler ici.

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Synopsis

Moritaka Mashiro est un collégien doué en dessin mais dont l’oncle est mort de surmenage en dessinant des mangas. Il est fou amoureux de Miho Azuki mais sa grande timidité l’empêche de lui parler. C’est là qu’intervient Akito Takagi, le premier de la classe, qui veut faire écrire des mangas avec Mashiro et l’aider à avouer son amour à Azuki.

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Ce que j’en pense

Bakuman est un anime que j’ai découvert il y a bien longtemps et qui m’avait donné follement envie de créer mon propre manga (ce que je ne fis jamais, bien évidemment ^^ ). Mais même après l’avoir vu pour la troisième fois, je l’aime toujours, presque, autant.

Le plus gros attrait que l’on peut y trouver est dans son thème, cette mise en abîme qui nous montre l’envers du décors de la création d’œuvre de notre médium préféré. On y découvre la difficulté du système éditorial japonais, le rythme de parution hebdomadaire qui ne laisse aucun temps libre aux auteurs, les éditeurs qui les poussent à continuer leurs œuvres tant qu’elle se vend, même à bout de souffle… Et tout cela semble incroyablement réaliste et on se demande parfois même s’il n’y a pas un côté autobiographique.

Car pour les fans des auteurs de Death note, on retrouvera bon nombres de références et de similitudes. Après tout faire un manga qui traite de la peine de mort dans un magazine visant les enfants de 12ans n’a pas du être facile.

On retrouvera mêlés tout du long des références tout aussi bien à des œuvres fictionnelles que réelles, accentuant le réalisme général.

Malgré une seconde saison un peu molle, l’histoire avance bien, des personnages se rajoutent au fur et à mesure pour apporter de la diversité et on suivra tout ce beau monde sur une dizaine d’années. D’ailleurs, merci aux nombreux rappels sur le temps écoulé qui nous aident à garder le fil.

Le tout est raconté avec beaucoup d’humour, des personnages caricaturaux mais attachants et sur un fond d’histoire d’amour parfois un poil trop cucul (ça et l’humour seront des points purement subjectifs).

Bref, je conseille cette œuvre au fan du duo Oba/Obata mais aussi aux curieux voulant voir les coulisses des mangas et mieux se rendre compte de l’immense quantité de travail que cela représente.