DoroHeDoro

L’oeuvre

Dorohedoro est un manga de Q Hayashida paru dans le magasine Monthly Ikki entre 2000 et 2014, puis dans le magazine Hibana entre 2015 et 2017 pour s’achever dans le Monthly Shōnen Sunday entre novembre 2017 et septembre 2018. Les 23 tomes arrivent en France avec les éditions Soleil.

Mais ce dont on va parler ici, c’est de l’anime de 12 épisodes par le studio MAPPA (Terror in resonance, Last Hero Inuyashiki…) diffusé en 2020.

Synopsis

Dans un univers où deux monde parallèles cohabitent, l’un est peuplé de mages aux capacités variées pouvant notamment se rendre dans l’autre monde, le Hole. Les pauvres humains du Hole sont régulièrement victimes de la magie de leurs voisins venant faire d’eux leurs cobayes.

Caiman est l’une de ces victimes, il se réveil un jour amnésique et avec une tête de crocodile. Accompagné de son amie Nikaido, il traque les mages afin de retrouver le coupable mais surtout son apparence et ses souvenirs.

Ce que j’en pense

Avant toute chose, petit avertissement: cet anime n’est vraiment pas fait pour le jeune public, il est violent et sanglant!

Ceci étant dit on peut commencer, et même si cela est évident, cet anime n’est clairement pas pour tous. En plus de sa violence, l’univers, l’ambiance et l’humour sont totalement barrés et risques de ne pas plaire à tout le monde. Mais personnellement j’ai adoré, c’est exactement le genre d’œuvres qui m’envoûtent, j’adore ce côté décalé et étrange. Dès le générique vous savez dans quoi vous êtes tombé (ajoutez ça à la tête du personnage principal et plus aucun doute sur ce que vous allez voir).

Le dessin est superbe, le style et les couleurs donnent tout de suite une pâte artistique particulière et donnent le ton. L’animation est fluide rendant les combats vraiment dynamiques. Car oui, il y a des combats, plutôt pas mal d’ailleurs car l’univers est violent et dur, y survivre ne semble pas aisé pour tous.

Ensuite la bande son, même si aucun thème ne vous marquera, elle participe également à poser l’ambiance générale à part (on est plus dans des sons/musiques d’ambiances que dans des vrais thèmes musicaux).

La construction des personnages n’a rien de bien extraordinaire, ils sont assez caricaturaux mais remplissent parfaitement leurs rôles. Petit point que j’ai apprécié, plus on avance et moins les antagonistes ont l’air d’être méchant. Après tout les « gentils » aussi n’hésitent pas à tuer à tour de bras pour parvenir à leurs fins.

Seule déception, qui n’est pas un défaut tant que ça, pour le moment seule la saison 1 est sortie et elle nous laisse avec une terrible envie de savoir la suite. Alors acheter les mangas ou attendre la saison 2 ?