Gantz

L’oeuvre

Gantz est un manga en 37 tomes paru en 2000 chez Young Jump (All you need is kill, Elfen lied, Hamatora…) déssiné et scénarisé par Hiroya Oku (Last Hero Inuyashiki). Il sera publié en France par Tonkam.

Il connait une première adaptation en animé avec deux saisons de 13 épisodes chacune en 2004 par le studio Gonzo (Full metal panic!, Last exile, Origin).

En 2011 ce sont deux films lives qui font leurs apparitions puis en 2016 un film en image de synthèse: Gantz: O (dont on parlera ici). Il reprend un des arcs narratifs du manga les plus appréciés (apparemment).

Enfin en 2015, Keita Iizuka sort une série dérivée: Gantz G en 3 volumes.

Synopsis

Le schéma se répète sans cesse: lorsqu’une personne meurt, il arrive qu’elle se réveille dans un appartement vide, entourée d’autre personnes ayant plus ou moins conscience de la situation. Certains semblent, comme elle, ne rien comprendre à ce qui leur arrive, d’autres ont l’air d’être là depuis très longtemps.

Seul « indice », une sphère noir au milieu de la pièce qui leur ordonne de tuer des créatures étranges au péril de leurs nouvelles vies.

Ce que j’en pense

Important: Ce manga cible un public averti, bien que le film Gantz: O me semble plus « soft », l’oeuvre est dans l’ensemble violente, explicite, avec des scènes de sexes et des événements psychologiquement durs. Voilà ! vous êtes prévenus.

Comme je n’ai pas lu les mangas ni vu les films lives et que mon visionnage de l’anime remonte pas mal, je ne parlerais ici que du film Gantz: O qui, lui est bien frais dans la mémoire.

La première impression ? c’est du gros « Michael Bay », la première scène explose de tout les côtés et annonce l’attrait principal de ce film: l’action. Sur ce point on diffère pas mal de mon souvenir de l’anime, mais bon pourquoi pas.

Point positif pour les nouveaux venus ne connaissant pas l’univers, je pense que la mise en place du film est plutôt correct car on arrive dans ce film avec un héro qui ne comprend pas plus que nous ce qu’il fait là. Cela permet de découvrir le principe de la série avec lui.

Pour ce qui des graphismes, c’est vraiment classe ! Si vous avez vu les films Final Fantasy ou Albator, c’est le même genre de 3D et c’est du beau. Fluide et dynamique avec un design à mi chemin entre les styles anime et réaliste.

Revenons maintenant au premier point, c’est un film d’action. Il n’y a rien de critiquable là-dessus mais tout le film se déroule tout seul comme un bon divertissement, on peut poser son cerveau et se laisser aller. Les temps morts se font plutôt rares, la plus part des personnages ne sont là que comme figurants (ou peut-être en référence aux fans du manga) et le scénario suit son cour sans grande surprise.

Sans grande surprise, oui mais sauf pour la fin. Là où je pensais tout voir venir facilement (ayant déjà vu l’anime et connaissant donc les codes de cette série) j’ai, ici, été agréablement surpris par une fin plutôt bien écrite et qui, sans en faire trop, arrive à nous étonner (encore une fois, sauf peut-être pour ceux qui ont lu le manga).